La radiographie numérique s’effectue à l’aide d’une plaque photographique réutilisable recouverte de phosphore photosensible. Lorsqu’elle est exposée à des rayons X ou gamma, une image latente apparaît sur cette plaque, comme sur un film. Cette plaque photographique est balayée à l’aide du scanner fourni, qui convertit l’image latente en une image numérique. Plus besoin dès lors de chambres noires ou de produits de développement.

Les images numérisées (fichiers Lmg) peuvent ensuite être gravées sur des CD- ROM et converties en d’autres formats de fichier (bmp, jpg etc.) avec seulement une faible perte de qualité. Elles peuvent alors être visualisées à l’aide de logiciels courants. Un logiciel approprié est disponible pour l’affichage des fichiers d’origine (Lmg). La couche photosensible de ces plaques offre un spectre dynamique extrêmement large. Résultat : une très grande tolérance en matière de durée d’exposition. Le risque d’images ratées devient dès lors très faible.

Grâce à cette considérable latitude d’exposition des plaques photographiques, nous pouvons même réaliser la capture d’images en une seule exposition, avec des variations extrêmes d’épaisseur du matériau. Ce qui diffère totalement des nombreuses prises de vue à différentes expositions ou à l’utilisation de films courants pour rayons X. La dose de radiation requise est en moyenne dix fois moindre qu’avec un film normal pour rayons X. Ceci permet une durée d’exposition réduite, donc la prise de plusieurs vues. Une source de radiation plus faible peut en outre être utilisée, ce qui résulte en une dose de radiations plus faible pour l’opérateur et l’environnement.